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Par le biais d’une série d’articles, DEV présente des entrepreneur(e)s de Vaudreuil-Soulanges qui ont su mettre de l’avant le développement de leur entreprise et de la région.

8 ans.

Combien de temps êtes-vous prêt à attendre avant d’obtenir les premiers résultats de votre projet entrepreneurial? Pour la majorité des gens, la réponse sera : le plus tôt possible!

Pourtant, 8 ans, c’est le temps que ça aura pris à Éric Léger et Anick Joanisse pour commencer à récolter les fruits de leur projet de verger biologique situé à Hudson. Entre l’achat du terrain, l’obtention des permissions pour le lotissement et la plantation des pommiers, il a fallu attendre tout près d’une décennie avant que leur plan ne prenne son envol et qu’ils aient une production stable et substantielle. Ils étaient animés par une vision tellement forte et depuis si longtemps que même lors de cette longue attente, ils n’ont pas baissé les bras.

L’idée du Verger Hudson Bio, c’était leur vie et aujourd’hui, ils font tout ce qui est nécessaire pour faire grandir ce remarquable projet régional et cultiver leur succès.

Une vision et beaucoup de travail
En discutant avec Anick Joanisse, elle ne pouvait nous dire le moment précis où l’idée de fonder un verger avec son conjoint a germé. C’est comme si ça avait toujours été là, quelque part dans leur tête. Leurs familles habitent dans le secteur de Hudson et ils ont toujours été proches de la terre. Les grands-parents d’Éric exploitaient une fermette où il y avait quelques pommiers, l’idée lui est peut-être venue de là dans le fond. Toutefois, Anick pouvait affirmer avec certitude ce qui les a poussés à se lancer dans un verger biologique : « Nous savions que nous voulions des enfants, raconte Anick, et nous ne voulions pas qu’ils soient exposés toute leur vie à des produits chimiques. Le bio s’est donc rapidement imposé pour nous. »

Cette décision était facile à prendre mais, elle venait avec beaucoup de défis. À chaque étape, on doit entretenir les arbres et le terrain pour s’assurer d’une belle production. Ça passe par un peu d’apiculture, par la gestion des insectes, qu’ils soient bons ou mauvais pour la culture, par les soins particuliers apportés à l’entretien des arbres et bien plus encore. C’est un travail quasi sans relâche durant la période de mai à octobre.

Ces efforts acharnés depuis maintenant 20 ans ont fini par rapporter puisqu’après quelques années, ils ont pu commencer à vendre leurs pommes sous une tente directement sur leur terrain. Ensuite, ils ont eu assez de production pour aller vendre leurs produits dans les marchés fermiers. Puis, un beau jour, les pommes poussaient en assez grande quantité pour bâtir une grange et aménager une cuisine commerciale afin de leur permettre de maximiser chaque pomme grâce à la transformation en vinaigre de cidre et en jus biologique.

De l’aide pour mettre en valeur le Verger Hudson Bio
Des pommes bio et de l’autocueillette : voilà les deux principaux ingrédients du succès du Verger Hudson Bio, mais ce ne sont pas les seuls! Au fil du temps, les deux propriétaires ont continuellement amélioré leurs installations afin que ce soit plus convivial pour les visiteurs. Les derniers projets réalisés sont le réaménagement de l’aire d’accueil et de la zone de rassemblement de la boutique, un nouvel aménagement paysager, l’ajout de tables et de chaises, de l’éclairage et un foyer.

« On souhaitait proposer quelque chose d’un peu plus invitant afin que les gens aient envie de rester plus longtemps chez-nous, lance Anick. On voulait que le Verger soit un lieu unique, de qualité avec une atmosphère propice à la détente, aux rencontres et à la découverte du terroir. »

Ces améliorations ouvrent la porte à la mise en place d’événements agrotouristiques, à la tenue d’activités corporatives et bien plus encore.

Afin de bien encadrer cette démarche d’expansion, nous avons été accompagnés par l’équipe de professionnels de Développement Vaudreuil-Soulanges :

« J’ai vraiment un bel historique avec DEV. Tu n’as pas besoin de faire 1 000 places. Tu en fais une et tu as toutes les informations au même endroit. Et ce n’est pas juste de l’information, c’est aussi un appui extraordinaire dans les projets. »

Ce soutien se traduit par de l’aide pour avoir accès à du financement, comme le Fonds de soutien aux attraits et entreprises touristiques (FSAET) de DEV mis en place afin d’améliorer les espaces physiques et ainsi offrir une meilleure expérience à la clientèle.

Les idées ne manquent pas
En discutant avec Anick Joanisse, on réalise rapidement que les propriétaires du Verger Hudson Bio n’ont pas l’intention de s’asseoir sur leur succès. De nombreux projets d’amélioration sont déjà en cours et plusieurs autres s’en viennent. Au fil de notre échange, elle a nommé plusieurs autres idées que le couple a en tête.

C’est le cas, entre autres, de leur souhait de proposer une cuisine de restauration. Imaginez s’ils pouvaient servir de la bonne tarte aux pommes chaude avec de la crème glacée à leurs visiteurs. Déguster ce délice devant un beau feu en soirée serait tout simplement magique.

« L’objectif n’est pas de devenir un restaurant, mais bien de faire en sorte d’avoir une offre alimentaire un peu plus importante et que les gens qui visitent le verger y prolonge leur séjour », nous explique Anick.

Pourquoi ne pas aussi offrir des paniers pique-niques qui sont actuellement très à la mode? Qui sait, ça pourrait se faire en collaboration avec l’un des nombreux restaurants à proximité avec lesquels Éric et Anick entretiennent d’excellentes relations.

Comme le mentionne si bien Anick, les projets d’amélioration du Verger Hudson Bio sont toujours en lien avec les demandes du public. Alors, n’hésitez pas à leur faire savoir ce que vous aimez de votre expérience chez eux et ce que vous aimeriez qui soit bonifié dans le futur.

D’ailleurs, nous vous invitons à aller y faire un tour pour découvrir leurs variétés de pommes biologiques, sans pesticide ni insecticide. Elles sont succulentes et vous passerez à coup sûr un excellent moment à faire votre cueillette.

Rédaction : A-gence de comm
Crédit photo : Valerie Provost Photographie